mardi 16 novembre 2010

[Japon 2010] Jour 3.5 : Ikebukuro, musée Ghibli et Shinjuku, Tôkyô

Bon comme Philippe me l'a fait remarqué j'ai oublié une journée dans ce blog, je me disais bien qu'il manquait un jour ! En plus j'avais déjà préparé le post, mais ne l'avais pas mis en ligne !

Après des premiers jours bien remplis, on s'offre une petite journée tranquille dans Tôkyô, avec comme visite majeure, celle du musée Ghibli dans la ville de Mitaka dans la proche banlieue de Tôkyô.

On part sans réel autre but que de passer un peu de temps dans le quartier d'Ikebukuro, quartier quasiment dédié au shopping. A midi, on tente un restaurant de sushi tout en haut de la tour Sunshine 60, qui comme son nom l'indique possède 60 étages. Etonnament, les tarifs y sont vraiment abordables et la qualité au rendez vous. Les premiers menus sont à partir de 1500 Yens, soit un peu moins de 15 euros, pour manger avec une vue magnifique sur Tokyo.

On en profite aussi pour se ballader sur Otome Road. Cette rue n'existe pas sur les cartes officielles. Littéralement, "Otome" signifie "Jeune Fille". Il s'agit de l'endroit prisé par les otakettes fan de Boys Love et Yaoi. Le grand magasin Animate domine cette rue. En y rentrant, à certains étages, j'ai presque eu peur qu'on nous vire à coup de balai ou qu'on se fasse attaquer par des filles. :)

Après une petite ballade de jour à Shinjuku, un petit peu de salle d'arcade (où je me suis fait littéralement battre à Tekken 6 par une jeune japonaise), direction Mitaka et le musée Ghibli.

Acheter ses billets pour le studio Ghibli au Japon est une petite aventure en soi. En effet, les billets ne sont pas vendus sur place, il faut se les procurer en avance dans un konbini (superette) Lawson sur un automate uniquement en japonais. Il s'agit sans doute de limiter le nombre de visiteurs dans ce petit musée.
  • Etape 1 : Trouver un konbini Lawson. Le Japon en est plein ! Mais comme d'habitude, c'est quand on cherche qu'on ne trouve pas, et quand on en a pas besoin, on en voit de partout. Heureusement que le personnel du ryokan avait un joli plan pour nous aider.
  • Etape 2 : Essayer de suivre  la procédure  trouvée sur le net en essayant de reconnaître les kanji et en essayant de comprendre les messages d'erreur (oooh là il y a un trait a droite sur le truc qui ressemble au kanji du poisson).
  • Etape 3 : Trouver une date. Et là c'est l'enfer. Le musée est fermé pendant 2 des 3 semaines où on est au Japon. On essaie toutes les dates/heures disponibles avant de miraculeusement trouver une date de dispo.
  • Etape 4 : Finaliser la réservation. Et là c'est le drame ! J'essaie de taper mon nom de famille en kana, rien ne se passe. Aucun bouton, aucun message.
  • Etape 5 : Demander en japonais approximatif et désespéré à un employé de nous aider. Et là le monsieur très gentil, nous montre qu'il fallait écrire son nom ET son prénom pour que ça fonctionne et que par magie, un bouton apparaît pour valider la commande.

Après une dizaine de minutes de marche très agréables à Mitaka, nous y voilà, le musée Ghibli. Malheureusement, les photos étaient interdites à l'intérieur. Mais cet endroit est magique, je me serais cru retourné en enfance (même si je suis encore un grand enfant), ma seule frustration : ne pas pouvoir être monté dans le chat bus, uniquement réservé aux petits enfants de maternelle.

On a terminé notre journée par une petite ballade dans Shinjuku de nuit, le quartier "chaud" de Tôkyô où on s'est fait intercepter par une demi-douzaine de raccoleurs en tout genres pour des ""massages"" ^_^, des filles, des garçons. Hop demain Lever tôt car on visite les jardins du palais impérial avant de partir pour la campagne de Izu-Hantou.

 La tour Sunshine 60 à Ikebukuro

 Je crois bien qu'on est à Otome Road

Vue depuis le 59ème étage du Sunshine 60 dans un restaurant à sushi

Le restaurant était particulièrement abordable (menus à partir de 1500Y)




Le musée Ghibli était magique : je veux la même maison !




Shinjuku by night

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