[Japon 2010] Jour 17-18 : Du boeuf, du saké et plouf, Takayama

Dernière étape avant de rentrer à Tôkyô : Takayama à deux heures environ au nord de Nagoya, dans la région de Hida. Il se situe comme son nom l'indique dans les montagnes. Takayama est une ville réputée, entre autre, pour son saké, son boeuf élevé dans les les plaines de Hida et son artisanat sur le bois.

A peine les valises posées dans le temple où je séjourne, me voilà déjà dans les vieilles rues de Takayama. en effet, la ville a su conserver ses vieilles rues avec des maisons japonaises authentiques en bois où se nichent multitude de commerçant, et plus particulièrement les distilleries de saké.

Après un petit repérage rapide des boutiques pour l'achat de souvenirs le lendemain, direction les boutiques de saké pour rapporter quelques bouteilles. Hop on commence léger avec des manjuu au saké, ensuite le vendeur me fait goûter un de leur saké doux, hop je prends ! J'ajoute deux petites bouteilles parce qu'elles sont jolies ... et hop on passe à la boutique d'en face pour prendre un mini tonneau (j'ai bien dit mini :)).

Hop maintenant mangeons un peu et goûtons ce fameux boeuf de Hida ! Hop, on passe par un petit stand tenu par une gentille vieille dame pour prendre un manjuu fourré à la viande de boeuf de Hida ... et la c'était trop bon !!!!!

De retour à l'hôtel dans ma chambre minuscule mais confortable à 6°C sans chauffage (mais 21° avec :p), je range juste mes bouteilles fraîchement achetée et direction l'izakaya Orijin pour encore déguster du boeuf de Hida :) Cette fois ça sera en sashimi, accompagné de miso de Hida cuit. Et finalement je m'arrête pour prendre un bain de pied dans une source d'eau chaude.

Et c'est là que le drame arriva : mon appareil photo, que je mets d'habitude autour de mon coup, à décidé de faire un suicide par noyade (sans doute à cause de 3000 photos que j'ai prises en 2 semaines). J'ai essayé de le réanimer mais en vain. Date du décès 15/11/2010 23:01 (heure locale). Le seul point positif c'est d'avoir pu récupérer la carte SD.

Bon après une recherche d'appareil photo de secours à 9h du matin dans Takayama (je rappelle que c'est une ville perdue dans la montagne pas Tôkyô) qui au final fait des photos pas trop mal, direction les marché du matin où on peut goûter de touuuuuut !

Après direction Hida no Sato, un village constitué de maisons typiques de la région, qu'on a déplacées. C'est tout bonnement magnifique, les maisons sont vraiment authentiques, et entourées d'un cadre sublime !!! Les couleurs de l'automne sont vraiment très belles !

Pour le déjeuner, je m'arrête chez ma petite vieille préférée pour lui prendre encore plus de manjuu au boeuf !

Après direction les boutiques pour faire exploser le poids de ma valise !

Et pour terminer l'après midi, rien de tel qu'une promenade dans les temples de Takayama. Bon, j'ai pas le sens de l'orientation, mais globalement a part une ou deux hésitations, un ou deux chiens qui m'ont fait peur, et la nuit qui allait bientôt tomber, je m'en suis bien sorti, malgré les panneaux incompréhensibles (voir photo ci dessous). C'était tout simplement magnifique !

t hop petit passage au temple, un petit tour pour manger du boeuf de Hida (oui, il est pas bon d'être végétarien à Takayama : steack de boeuf, kebab de boeuf, manjuu au boeuf, sushis au boeuf ... si si). Cette fois ça sera sous forme de Suriyaki (sorte de fondue chinoise).

Demain départ 8h pour Tôkyô, avant de rentrer en France vendredi matin, j'en déprime déjà !

Oh une distillerie de saké !

 Ma mini chambre au fond du couloir

 Non, non ce n'est pas du lait, c'est un peu plus alcoolisé (saké doux non distillé)

Miso de Hida grillé, accompagné de sashimi de boeuf de Hida

Un bain de pieds ... et plouf l'appareil photo

 Marché matinal de Takayama

 Hida no Sato, M-A-G-N-I-F-Q-U-E

D'après le Lonely Planet, il s'agirait d'un temple d'une secte qui prône le bien en utilisant les rayons solaire, moi aussi je me sentirais mieux avec un bain de soleil au Caraïbes par exemple.

Avec des indications comme ça, comment on s'y retrouve. Paradoxalement, je me suis moins perdu que d'habitude.

L'arrivée du circuit, l'automne dans toute sa splendeur